Le koda light float de la société estonienne d’architecture et d’ingénierie kodasema est une maison préfabriquée intégrée à des pontons qui lui permettent de flotter sur l’eau et de s’amarrer aux ports, aux lacs et aux canaux urbains.
Navigation fleuve hiver – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
Ce concept de logement modulaire polyvalent offre une variété d’utilisations, allant d’une retraite d’été à un café en bord de mer, ou un studio d’artiste. Construit en collaboration avec l’entreprise d’installations Top Marine, le koda light float offre la possibilité d’utiliser l’espace urbain ou rural en bord de mer.
La petite maison préfabriquée repose sur une plateforme de 6 × 12 m. Elle possède également une terrasse flottante et un pont qui se fixe à la rive. Des fenêtres éclairantes permettent à la lumière naturelle de pénétrer suffisamment à l’intérieur qui comprend un salon ouvert, une chambre, une grande salle de douche avec toilettes et une cuisine, le tout sur 25,8 m².
îlot central de cuisine et salon – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
La structure minimaliste de la maison est construite sur une charpente en bois, en verre, en laine de roche et en acier, tandis que les espaces intérieurs sont complétés par du contreplaqué. Les finitions extérieures peuvent être choisies parmi une variété de matériaux dont le bois, le revêtement en zinc et divers panneaux dans une large gamme de couleurs.
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- Armarré sur quai – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
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- Façade acier et balustrade en verre – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
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- Façade principale en verre – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
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- Navigation fleuve hiver – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
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- îlot central de cuisine et salon – Koda-light-float par kodasema – Estonie © Terje Ugandi
Crédit Photos : © Terje Ugandi
Notre avis : les maisons flottantes sont-elles une solution pertinente pour densifier les zones urbaines ou au contraire s’étendre sur des zones non exploitables pour de la construction traditionnelle ? La question de l’autonomie de ces habitats (assainissement, énergie) est à prendre en compte dans la pertinence de ces solutions. Dans ce cas, la problématique ne semble pas traitée, mais le choix des matériaux (au-dessus de la ligne de flottaison) est lui dans l’ensemble plus cohérent (sauf l’isolant).
