Toute le monde a entendu parlé de la muraille de Chine, un ouvrage qui s’étend de la Corée jusqu’au désert de Gobi sur 6 260 km* avec une moyenne de 6 à 7 m de hauteur, et 4 à 5 m de largeur. Un ouvrage donc difficile à découvrir dans son ensemble !
Avec plus de 15 millions de visiteurs par an, cette muraille nous cache une conception ancestrale qui pourrait inspirer nos contemporains.
Reportage Arte : « Une Muraille de Chine bien cimentée »
En effet, l’édifice n’aurait certainement pas vu le jour sans un secret de maçon. Construite 220 ans avant JC, par la dynastie Ning contre les invasions venues du nord, elle fut reconstruite au 15ème siècle par la même dynastie par environ 1 million de soldats pendant plus de 200 ans.
Mais pour assurer la solidité des remparts, on ne voulait plus utiliser la technique de ponçage de pierre pour les assembler parfaitement, désormais réservée aux édifices de prestige.
Cela en fait un mortier plus résistant que le mortier actuel ! Une particularité qui a permis de réduire les guerres dans cette zone.
Le mortier à l’amidon de riz serait-il synonyme de havre de paix ?
Economie circulaire ? L’histoire ne dit pas quelle quantité quotidienne de riz il fallait pour produire du mortier en suffisance ? Et surtout ce besoin en riz cuit n’a t-il pas généré des famines à cette période ?
* et non 20 000 km annoncé dans la vidéo
Crédits Photos : Johannes Plenio et de Pixabay