A Grenoble (FR-38), il y a environ 25 ans, 5 couples d’amis se sont lancés dans un projet très avant-gardiste, à l’époque, la construction d’un habitat participatif.
Et le résultat semble toujours un succès depuis la construction en 1955 de cet immeuble, le « PasSage« . Les différents protagonistes du projet témoignent avec un certain enthousiasme, en expliquant les déboires mais surtout les richesses d’un tel mode de vie. L’âge avançant les 8 co-propriétaires ne semblent pas regretter leur choix, dans des contextes quelquefois difficiles, et se projettent même sur les années à venir.
Vidéo réalisée par 3 jeunes journalistes Lysandra Chadefaux, Antonin Gaudot et Martin Cauwel
Des règles ont été fixées dès le départ, mais plus personne ne sait où elles sont.
Une opportunité de construire écologique
Au-delà de cet aspect social, aujourd’hui, l’habitat participatif (partagé ou groupé) est aussi une excellente opportunité de construire écologique tout en réduisant les coûts tant à la construction et qu’à l’exploitation.
Près de Montpellier, un autre exemple d’habitat participatif sur un terrain de deux hectares, où huit maisons ont fleuri. Odile et Jean-Louis font partie des pionniers de ce projet. Ces foyers individuels, faits sur mesure pour leurs habitants, sont construits dans un jardin partagé. « Nous avons monté une association. » Onze ans plus tard, éCOhabitons regroupe plusieurs dizaines de logements -en projet ou déjà installés- sur six communes
On a la solution ! l’émission qui fait le tour de France des initiatives écologiques et citoyennes vous présente ces terrains collectifs où il fait bon vivre.
Grâce à l’habitat participatif, Odile et son mari, Jean-Louis, on pu construire leur maison idéale, pensée spécialement pour eux, tout en économisant 15% à 20% de leur budget pour sa construction. Acheter des matériaux et un terrain à plusieurs permet de faire baisser les coûts.
Notre avis : ces témoignages démontrent qu’il est possible de construire de façon responsable et de vivre au quotidien dans un habitat participatif. Ce n’est pas toujours facile, pourtant ces habitants ne le regrettent pas, certainement parce qu’ils veulent effacer de leur mémoire les mauvais moments pour garder seulement le meilleur : la richesse de la convivialité.
Crédits Photos : Cauet 38 et FTV