Inspiré du concept américain des Tiny house, Les Roulottes d’Alto est un petit village situé dans un lieu calme afin de permettre de découvrir ce nouveau mode de vie, au cœur de la Sologne à Courmenin dans le Loir-et-Cher (FR-41).
Le mode de vie en tiny étant de se séparer de toutes les choses encombrantes qui nous entourent, et de vivre avec le stricte minimum, pour certain cela paraît fou de se dire que certaines personnes habitent à l’année à quatre personnes avec quelque fois des animaux. Même si vous ne pouvez pas imaginer vivre dans ce mode de vie, vous pouvez essayer au moins quelques jours afin de découvrir ce que cela implique de vivre un petit plus à l’étroit.
Vidéo réalisée par un testeur du village
Les concepteurs du projet ont préféré apporter du confort dans ces locations, à savoir l’installation au réseau électrique, l’évacuation au tout à l’égout, ainsi que toutes les arrivées d’eau potable nécessaires. Ce concept qui se développe ces dernières années en France préfère en général être le plus autonome possible, et le plus raisonnable pour l’environnement (panneau solaire, toilettes sèches, récupération et filtration d’eau de pluie…). L’avantage de ceux-ci étant de pouvoir les déplacer (facilement) tractés derrière une voiture avec seulement un permis BE.
Pour en savoir plus sur les avantages et inconvénients de la Tiny House
Pour découvrir ce village de tiny house.
Notre avis : ce type de concept pousse comme des champignons aux Etats-Unis et commence tout doucement à apparaître en France. Il semble évident que compte tenu de la législation actuelle, il faudra en passer par ce type de structure, tels les campings pour les campeurs ou camping-caristes et les aires d’accueil pour les gens du voyage. L’envie de liberté est certes forte pour beaucoup des adeptes de la tiny house, mais elle ne doit pas se faire au détriment de la protection de la nature !
Bonjour,
Complétement hors esprit tiny house. Autant poser des mobilhomes!!!!!!!!!
Franchement, aucun attrait, parqués, alignés sans charme, pas d’arbre ni buisson. C’est du pur business sans âme.
Désolé pour la critique mais au moins c’est un avis direct et franc.
Je travaille sur un concept à Nantes et bien sur, autonomie complète, sur parcelles de 2 a 400 m2 avec annexe jardin permaculture, bois à couper et prairie.
Cdlt
C’est des premiers concepts français, et il a le mérite de proposer une alternative à des personnes modestes aux envies de nature.
Maintenant, cela ne demande qu’à évoluer, l’autonomie et le superflu se fera avec le temps !
Pas comme ça ! La Timy House ne doit pas être un lotissement! Plutôt en pleine nature. Votre présentation ne donne pas envie. Le concept de départ ne doit pas se transformer en camping.
Chère Marie-Claude,
Vous êtes ici sur un média qui parle d’habitat écologique. Or nous sommes de plus en plus nombreux sur terre avec des ressources de moins en moins disponibles.
Vouloir s’installer en pleine nature est une contre-productif pour l’écologie :
– parce que si tout le monde veut habiter en pleine nature, que va t-il rester à la biodiversité (qu’il faut laisser tranquille loin du bruit, des lumières, des bactéries, odeurs, …)
– parce que le foncier devient de plus en plus rare et qu’il faut donc réduire son espace de vie et notamment son emprise au sol, pour le réserver notamment à l’alimentation
– parce qu’en pleine nature, vous n’êtes pas relié aux réseaux (eau, eaux usées, électricité, fibre) et donc que vous aurez besoin de plus de ressources pour devenir autonome
– parce que si une tiny house est une bonne idée pour réduire son espace de vie, ce l’est beaucoup moins pour l’écologie, si on la déplace trop souvent.
– parce que légalement il est très compliqué (voir impossible) de s’installer sur un terrain non constructible.
Donc, ce type de lieu est l’avenir pour réduire son impact sur l’environnemnt. Les américains, malgré une plus large souplesse réglementaire, l’ont bien compris avec déjà plusieurs dizaines de lieux de ce type créés. Libre à vous de faire ce que vous voulez, mais pour l’impact environnemental, s’installer en pleine nature n’est pas la solution, et purement égoïste !
Pour compléter, d’après la Fondation pour la Nature et l’Homme :
– 50% de nos zones humides ont déjà disparus entre 1960 et 1990.
– 58691 hectares de prairies ont été perdus par l’artificialisation des sols depuis 1990.
– 75% des environnements terrestres et 40% des milieux marins sont sévèrement altérés par les activités humaines.
– En France, 792 espèces risquent de disparaître dont 421 plantes et 371 animaux.
Pensez-y avant de vouloir vous installer en pleine nature !