Cette réhabilitation d’une maison du XVIe siècle située au milieu d’une forêt, a été réalisée par les architectes de Plan Común et offre une vue imprenable sur le versant nord des Pyrénées.
[De l’architecte] Conformément aux contraintes budgétaires et à l’idée d’une transformation à partir de presque rien, l’intervention est concentrée dans la partie sud-est de la maison, avec une empreinte réduite au minimum mais qui permet cependant d’améliorer les performances de toute la maison : nouvelles chambres et espaces ouverts généreux pour un mode de vie en commun.
La maison se limite à un encombrement minimal qui transforme radicalement le rapport au site.
Trois critères définissent la stratégie d’intervention :
Transformation sélective de la maison.
Concentrer tous les efforts sur une partie précise de la maison, la grange, afin de redéfinir tout son fonctionnement. Au rez-de-chaussée, la grange se transforme en une grande pièce à vivre, autour de laquelle s’organise la maison. Au premier étage, la nouvelle terrasse commune s’ouvre sur le grand paysage. Huit ouvertures identiques sont établies pour offrir des échanges fluides entre l’intérieur et l’extérieur, des vues larges, de la lumière naturelle et de la ventilation.
Définition d’un volume habitable minimum.
Donner la possibilité de réduire la surface habitable pendant la période hivernale : une partie minimum de la maison peut être chauffée, permettant des économies d’énergie.
Plus avec moins.
Pour concentrer les efforts sur des éléments spécifiques : le mur existant de la grange, partiellement effondré, est reconstruit en mur cyclopéen. Le béton bouchardé laisse apparaître les blocs de pierre jaune et violet trouvés sur place : l’existant et le reconstruit cohabitent ; la création d’ouvertures généreuses au sud, et le confort thermique par une isolation qualitative (chauffage par le sol et système bio-sourcé à la chaux chanvre appliqué en façade) ; la valorisation des éléments de construction courants, peu coûteux et maîtrisables par une mise en œuvre soignée : poutres et dalles préfabriquées, parpaings, béton cyclopéen coulé sur place et une piscine naturelle à filtration biologique.
2019 | Lafage, France | 140 m² | Budget : 250 000 € | Equipe : Plan Común (Kim Courrèges, Felipe De Ferrari, Sacha Discors, Nissim Haguenauer) | Collaborateurs : Jeanne Courbois, Alessandro Nicolai
Crédit Photos : Maxime Verret
(source)
Superbe!
Que c’est triste de voir le château rénové par la femme du Dr goulesque notre grand mère,nous y avons passé notre jeunesse et c’était un vrai château magique. Les fenêtres du moyen âge étaient un vrai voyage dans le passé et un enchantement pour nous tous.
Nous sommes très tristes de voir ce que l’argent peut faire.
Pourquoi est-ce si triste ? Rénover un bien en respectant ses matériaux pour prolonger sa durée de vie n’est-il pas une satisfaction ?