Dénommée « TreeHaus », cette maison bois dans le Summit Park de l’Utah aux USA a été conçue par Park City Design Build. Revêtue d’un revêtement de cèdre noirci, elle se trouve sur un site raide et boisé.
[De l’architecte] À l’intérieur de la maison, on remarque tout de suite un fort contraste avec le revêtement extérieur noir. Les murs blancs, les plafonds hauts et les grandes fenêtres donnent à l’espace ouvert un aspect lumineux et aéré. Un tapis à motif définit le salon tandis que derrière le canapé, il y a une alcôve avec table ronde entourée de chaises et quelques fauteuils club en cuir.
De l’autre côté du mur de l’alcôve se trouve la cuisine. L’îlot de cuisine sombre contraste également avec les armoires blanches, et complète les poutres d’acier apparentes. Pourtant, à l’intérieur de la cuisine, les armoires de l’îlot sont en fait blanches pour s’harmoniser avec les autres armoires environnantes.
Des planchers de chêne légèrement colorés sont présents dans toute la maison, tandis que la salle à manger, ancrée dans le plan de l’étage ouvert par trois lumières suspendues, est située près de l’escalier. Les escaliers en bois et en acier noir relient les différents niveaux de la maison. Dans l’une des chambres, l’ameublement a été minimisé et une porte coulissante donne sur une terrasse privée avec vue sur les arbres.
Dans la salle de bains, il y a une continuité avec le thème blanc. Le long du mur, se trouve une vanité et un grand miroir qui réfléchit la lumière dans tout l’espace. Il y a aussi une pièce meublée d’un canapé et un porte-vêtements autoportant. Le vestiaire a également accès à une penderie de plain-pied muni de plusieurs étagères.
Crédit Photos : © Kerri Fukui
Notre avis : si cette réalisation présente les critères d’une maison écologique de par son orientation, ses choix de matériaux, elle n’en demeure pas moins une hérésie environnementale. Sa conception, son implantation, sa construction, ont généré un bilan carbone excessif. Si son recyclage sera certainement facilité par l’emploi du bois, espérons que son exploitation (énergie nécessaire à l’usage) ne soit pas aussi catastrophique.