A la sortie de la COP23, tout le monde reste campé sur ses positions et finalement, c’est notre planète et l’avenir de nos enfants qui vont pâtir de ce stand-by intolérable. Tous les voyants sont au rouge et désormais, on sait qu’on ne tiendra ni les engagements de la COP21 ni le seuil fatidique des 2° d’ici la fin du siècle. Si les négociations politiques et surtout les actes ne sont pas de la partie (surtout outre-atlantique, avec le 2e pays pollueur au monde), les initiatives citoyennes se multiplient. Mypositiveimpact en est un bel exemple.
Un concours pour sauver la planète
La Fondation pour la Nature et l’Homme créé par Nicolas Hulot en 1990 et aujourd’hui présidée par Audrey Pulvar, s’est associé à l’Union nationale des Centres Permanents d’Initiatives à l’Environnement pour lancer la seconde édition des Trophées MY POSITIVE IMPACT.
Le but du concours
Initié en 2015, My Positive Impact est un concours de valorisation des solutions pour le climat, qui ambitionne de faire de ces inspirations, trop souvent expérimentales ou méconnues, les standards de demain en leur offrant la visibilité qui leur manque.
Les lauréats auront pour dotation :
- Pour tous les lauréats : une visibilité presse et un logo distinctif ;
- Une prime de 10 000 € ainsi qu’un film documentaire pour présenter sa solution ;
- Une visibilité dans les médias partenaires et d’autres évènements ;
- Des ateliers pour permettre à chaque lauréat de présenter sa solution ;
- Participation à des évènements comme le World Efficiency Solutions et à d’autres ateliers pour faire connaître sa solution pour le climat.
Place aux votes citoyens
Du 6 au 30 novembre, vous avez droit à 3 votes par jour que vous êtes libre d’attribuer à une seule solution ou à 3 solutions distinctes. À l’issue du vote du public, 2 solutions par catégories (associations, collectivités, entreprises) ayant obtenu le plus de votes seront désignées lauréates.
Vous pouvez continuer à voter dès maintenant.
Quelques bonnes idées parmi les 31 proposées
Du maraichage sur les toits
Face à la perte de biodiversité de notre patrimoine agricole, et « si l’on cultivait des fruits et légumes anciens sur les toits des villes ? ». C’est la solution développée par l’association la Marmite urbaine qui compte développer le micro-maraîchage urbain. Le projet de toit pilote (400 m2) développé par la Marmite urbaine accueille déjà une quarantaine de variétés anciennes de fruits et légumes.
Des vers pour les eaux usées
« Et si on développait la lombri-technologie pour épurer les eaux usées ? ». Etudié et expérimenté en France et au Chili depuis la fin des années 1990, le recours aux vers de terre pour traiter les eaux usées organiques est expérimenté depuis 2004 dans une station pilote industrielle de la commune de Combaillaux (Hérault).
Sauvés de la benne !
« Et si on donnait une seconde vie aux matériaux du BTP ? ». Fondée par un collectif de jeunes architectes engagés de Vaux-en-Velin, Minéka a entrepris de sauver les matériaux de construction (bois, pierres, briques, pavés, carrelages, fenêtres, portes, parquets, isolation, etc) de la benne à ordures pour les reconditionner et les vendre à prix solidaires.
Réinventons l’énergie !
« Et si on développait vraiment la production d’énergie renouvelable participative et citoyenne ? ». Afin de répondre aux ambitions nationales de décentralisation de la production d’énergie, CoopaWatt propose une ingénierie globale d’aide à l’émergence et d’accompagnement d’initiatives territoriales en faveur des énergies renouvelables.
Plus2Vers pour le compost
« Et si on s’échangeait des vers de terre pour favoriser le lombricompost ? ». Plus2vers doit se comprendre par : « davantage de vers de terre » ! Il s’agit est en effet d’un réseau d’entraide et d’échange de vers de terre entre donateurs et utilisateurs de lombricomposteurs.
Plus d’infos: My Positive Impact
Crédit photo : © mypositiveimpact