Longtemps négligée, la pollution de l’air intérieur est désormais reconnue comme un véritable enjeu de santé publique. Mais comment lutter contre un phénomène complexe, tributaire de nombreux facteurs ?
Enrichissement des connaissances, surveillance de la qualité de l’air, étiquetage, amélioration de la ventilation, implication des acteurs du bâtiment… Aujourd’hui l’action s’articule autour de nombreux leviers.
Que ce soit dans son domicile, son véhicule, son lieu de travail ou les transports publics, un être humain passe en effet 80 % de son temps dans des espaces clos. L’air qu’il y respire a donc un impact considérable sur sa santé.
De l’amélioration de la ventilation à la surveillance de la pollution de l’air, en passant par l’implication des acteurs du bâtiment, l’action menée est tributaire d’un grand nombre de facteurs. L’ADEME contribue à faire évoluer les consciences et les pratiques, et accompagne deux programmes pour faire respirer les logements : VIA-Qualité et Promevent.
A retrouver dans notre médiathèque : Qualité de l’air intérieur – relevons le défi
Source : Temps fort » du Mag ADEME & VOUS n° 107
Notre avis : Avec 4,5 millions de morts prématurées liées à la qualité de l’air intérieur dans le monde selon l’OMS, l’impact de la pollution de l’air intérieur devrait être une préoccupation majeure de santé publique. Et pourtant, le projet de réglementation environnemental du bâtiment n’intégre toujours pas ce critère, pourtant primordial à nos yeux !