Dans le nord de l’Allemagne, l’ancienne cité du charbon de la Ruhr s’est réinventée sans fumée ni pollution. Elle est aujourd’hui désignée capitale verte européenne 2017. C’est l’événement de l’année, à Essen. Depuis le 21 mai, les berges verdoyantes de la Ruhr accueillent des serviettes, des parasols, et des baigneurs en maillot. Aménagé dans les années 1930 pour ralentir le flux de la rivière et faciliter le traitement de l’eau en amont, le lac du Baldeneysee n’accueillait plus que des régates de voile. Le voici à nouveau ouvert à la baignade, après plus de quarante ans d’interdiction.
C’est l’événement de l’année, à Essen. Depuis le 21 mai, les berges verdoyantes de la Ruhr accueillent des serviettes, des parasols, et des baigneurs en maillot. Aménagé dans les années 1930 pour ralentir le flux de la rivière et faciliter le traitement de l’eau en amont, le lac du Baldeneysee n’accueillait plus que des régates de voile. Le voici à nouveau ouvert à la baignade, après plus de quarante ans d’interdiction. Trop pollué, l’affluent du Rhin était jusqu’alors victime des usines qui en font le premier bassin industriel d’Europe de l’Ouest. Cette réouverture est donc une révolution. « On rend enfin la rivière aux habitants ! » se réjouit Thomas Kufen, maire CDU (le parti dirigé par Angela Merkel) de la ville, qui n’a pas hésité à faire trempette à cette occasion.
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Notre avis : Cette reconversion réussie n’est pas sans nous rappeler l’exemple de Loos en Gohelle, ancienne cité minière dans les Haut-de-France, qui a opéré ce processus il y a 20 ans pour aujourd’hui être un modèle français de ville durable. Ce type de transformation doit se programmer et s’organiser avec tous les acteurs locaux (collectivités, associations, CCI, administrations, …) et une grosse dose de pédagogie, car les clichés historiques restent souvent tenaces !