Au nord du Sealand, entre Frederiksværk et Hundested, se trouve kosamfundet Dyssekilde, l’un des plus anciens éco-villages du Danemark. La communauté de ce village a su choisir les meilleures solutions écologiques pour faire face aux problèmes auxquels elle était confrontée.
Une communauté pionnière au Danemark
Depuis le début des années 90, où l’endroit n’était qu’un champ de pommes de terre, ils ont bâti une communauté dynamique où ils pouvaient vivre et travailler tout en se consacrant sur l’interaction sociale, la tolérance, le respect, la durabilité et l’écologie.
L’idée originale derrière kosamfundet Dyssekilde était de créer un village végétarien, spirituel et humain. Après avoir pris différentes directions au cours de la phase de démarrage, l’accent est maintenant mis davantage sur une base commune de croyances et de valeurs que sur une idée concrète.
C’est un village où vivent des gens de différentes origines et pourtant, ils sont liés par des valeurs communes comme l’écologie et la durabilité et un désir de vivre dans une communauté sociale basée sur le respect et la tolérance.
Un village organisé en groupes de logements
kosamfundet Dyssekilde est divisé en six groupes de logements qui travaillent en fait comme de petites enclaves dans le village.
Chaque groupe d’habitation a son propre budget et est responsable de l’espace entre et autour de leurs maisons. La plupart d’entre eux organisent également diverses rencontres et événements sociaux au cours de l’année.
À l’origine, l’idée était que les groupes de logement devaient représenter chacun une unité avec une maison commune pour chaque groupe, un repas commun, des ateliers, etc.
Au fil du temps, l’ensemble du village est devenu plus qu’une unité où les gens se rencontrent et interagissent au sein des différents groupes de logements, ce qui leur permet de définir librement le niveau naturel d’interaction en eux-mêmes.
L’écologie au coeur du projet
Au sein du village, tous les membres de la communauté considèrent l’écologie et le développement durable comme le cœur de tout ce qu’ils entreprennent. Cela se manifeste de différentes manières et à différents niveaux, selon les personnes impliquées.
En plus de l’initiative personnelle, il y a un certain nombre d’initiatives communales qui contribuent à assurer un haut niveau de durabilité, telles qu’une éolienne, une blanchisserie commune, un système de chauffage géothermique commun, des jardins potagers communs, une gestion commune des déchets, etc.
Il n’y a pas de règles directes ni de sanctions, mais on s’attend à ce que chacun fasse de son mieux à chaque fois qu’une action communautaire est entrepris.
Pour finir, les habitants de cet éco-village danois espèrent que leur initiative communautaire de développement durable pourra en inspirer d’autres dans le monde.
Crédit Photos : © dyssekilde.dk
Plus d’infos : http://www.dyssekilde.dk/uk
Notre avis : l’avenir ne serait-il pas à ce retour aux sources avec des éco-villages respecteux de leur environnement ? Que ce soit à l’échelle de hameau, de village il est possible de créer un mode de vie alternatif en limitant toutes ces consommations, en faisant le choix de produits non impactants, en auto-consommant son énergie, ses propres aliments, et une créant une économie locale, sociale et solidaire.