Casa Nakamura est une résidence secondaire réalisée par les architectes Fausto Terán + Toro, et située à seulement deux heures de Mexico, au pied de la lagune d’Atlangatepec au sud-est du Mexique.
[De l’architecte] Inspirée de la culture des samouraïs et des pratiques du sumo et du jiu-jitsu, Nakamura est un concept architectural simple et contemplatif où on peut vivre des moments de détente et de repos inégalés.
Son concept cherche le mélange de l’architecture japonaise ancienne et de l’identité de la nature mexicaine. L’esthétique est basée sur les heyas ou écuries où les lutteurs de sumo ont grandi et où d’autres formes d’art martial sont nées, faisant une composition entre le minimalisme japonais et la chaleur des objets créés avec du bois et du cuir par des mains artisanales mexicaines, cherchant dans leur brutalité et leur expression.
Dans l’architecture de Fausto Terán, sa recherche, en tant qu’artiste martial, d’espaces de contemplation transformables en lieux d’entraînement notables ; spécifiquement dans le Jiujitsu et l’influence des Dojos lors de son séjour au Japon et en Corée, où il a découvert ces écoles de Jiujitsu appelées BUJUTSU.
Nakamura est composé de 4 chambres sur deux niveaux, dont deux ont vue sur le lagon et le lever du soleil, et les deux autres ont vue sur le coucher du soleil et les montagnes. Au rez-de-chaussée se trouvent les salles de bain avec baignoire en béton et bois de Tzalam, une cheminée, une terrasse, un salon, et un espace tatami au centre de la maison avec des coussins ottomans en cuir qui invitent à des moments de convivialité, avec élégance et simplicité.
Cette ancienne oasis est séparée de l’autre maison, Japoneza Retreat, par une piscine en béton chauffée de 13 mètres de long, à la disposition des clients pour nager et se détendre au milieu de paysages naturels pendant la journée, ou entourée de lumières chaudes la nuit.
À la Casa Nakamura, le temps s’écoule en toute tranquillité, parfait pour faire une pause dans le chaos de la ville et s’éloigner des tumultes, du stress, de la pollution et du Covid. Un endroit créé pour lutter contre l’anxiété personnelle et vous obliger à vous asseoir sur le sol en générant de la saleté.
En raison de sa structure en béton et de ses poutres en bois, il donne l’impression d’être une forteresse japonaise à l’extérieur et à l’intérieur, il devient un espace chaleureux et harmonieux entouré de paix, avec des odeurs d’encens, de bois, de bois de chauffage, de cheminée et de lavande.
Dans cette maison secondaire, on profite d’une pleine connexion avec la nature au milieu de paysages montagneux et avec tout le confort de luxe. Idéal pour prendre quelques jours de repos, de contemplation et de sérénité.
Un autre concept clé a été le « Shinrin-Yoku », une pratique japonaise qui consiste à se promener dans la nature dans le but d’améliorer sa santé, bien-être, et bonheur. Nous trouverons des chevaux, des ânes, des chiens et des animaux sauvages, des faucons, des lapins, des roadrunners, des coyotes aux serpents à sonnette.
Crédit Photos : Jaime Navarro
Notre avis : joliment habillée dans cet apparat de bois, visiblement recyclé, cette maison ne doit pas faire oublier quelques défauts majeurs. Elle est réalisée sur une structure en béton (bien camouflée), dont on connaît notablement l’impact. Son isolement a nécessité des raccordements spécifiques et/ou des surcoûts pour son autonomie aux réseaux. En outre, construire une piscine (en béton) dans cet endroit relativement désertique est-il pertinent ? Dommage car son esthétisme rustique et son harmonie naturelle sont très réussis.
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