Rénover un bien ancien ne peut se faire sans le conseil avisé d’un professionnel expérimenté. D’ailleurs, le gouvernement l’a bien compris puisque dans le cadre de la loi Climat et résilience, il souhaite mettre en place un rôle d’accompagnateur rénov’, à destination des particuliers. Avec la formation d’habitologue, les aspirants coach à la rénovation ne peuvent pas mieux rêver comme formation.
Et nous ne disons pas ça seulement parce que nous connaissons très bien l’initiateur de cette formation, Claude Lefrançois, ancien artisan, ancien maître d’œuvre, ancien constructeur MOB (Maison Ossature Bois), titulaire d’un brevet de principe constructif de MOB en kit, formateur en construction et isolation écologique, auteur de nombreux articles ici même et d’un livre sur la maison écologique …
Un référent en matière de rénovation énergétique
Grâce à ses différents écrits et formations, Claude Lefrançois a prouvé qu’il est devenu en l’espace de quelques années un des référents français en matière de rénovation énergétique de l’habitat. Après tant d’années à se battre pour l’éco-construction et la rénovation du bâti ancien, Claude avait à cœur de transmettre son savoir acquis sur le terrain, grâce à ses recherches et expérimentations et en partenariat avec de nombreux autres professionnels.
Nous avons rencontré dernièrement Claude Lefrançois, avec qui nous avons réalisé plusieurs interviews, à venir dans nos colonnes, dont cette vidéo (qui mérite d’être vue en entier), dans laquelle il prend le temps de nous expliquer les missions de l’habitologue :
- Pourquoi il y a un chaînon manquant dans la rénovation du bâti ?
- La relation exclusive avec l’habitant
- La formation d’habitologue et ses intervenants
Former l’accompagnateur Rénov’
Dédiée aux professionnels du bâtiment (architectes, maîtres d’oeuvre, artisans, ingénieurs études et bâtiment), la formation se déroule sur 35 semaines en distanciel. Cette formation vous permettra d’apprendre à analyser un bâti in-situ afin de déterminer les travaux pertinents :
- Éviter les travaux inutiles
- Préconiser les travaux indispensables
- Atteindre les objectifs des habitants
- Et faire parti d’un réseau de professionnels sur qui s’appuyer
Pour en savoir plus sur la formation d’habitologue, c’est ici.
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Cette technique, que nous utilisons avec parcimonie, sur certains articles uniquement, n’influe en rien le jugement que nous pouvons apportés sur des produits ou solutions conseillés.
Merci de votre compréhension.
Je suis auditeur énergétique au sein d’une association (acteur majeur reconnu d’intérêt publique) et l’année prochaine débute l’expérimentation « Accompagnateur Rénov’. J’espère que le fait d’avoir un accompagnement obligatoire dès 5 000 € de travaux permettra aux maître d’ouvrage de ne pas tomber dans le « piège » de Maprimerénov qui consiste à pouvoir choisir sans aucun conseil un seul type de travaux, qui au final, n’apporte pas l’efficacité énergétique attendue.
Je trouve le métier d’Habitologue pertinent. Dommage que cette formation ne soit pas finançable par le CPF. Sinon je pense que j’aurais déjà franchi le pas.
Bonjour,
Nous saluons le fait que Claude Lefrançois fasse partager son expérience reconnue et indéniable au travers d’une formation dédiée. Les besoins en matière de rénovation sont colossaux et son approche est particulièrement bienvenue face aux besoins de rénovation saines et pas seulement axées sur la thermique. Et, Oïkos, avec INIT Environnement, partage totalement la réflexion sur le « chaînon manquant » dans la rénovation énergétique de l’habitat, en particulier sur les dimensions conseils prenant en compte, en plus des questions environnementales, le confort, les aspects sanitaires,le bioclimatique, voire l’impact économique et social des choix de matériaux et de techniques.
Ce sont ces préoccupations qui nous ont conduit à créer depuis 10 ans une formation spécifique qui s’est étoffée année après année, et qui est aujourd’hui sanctionnée par un diplôme de « Coordinateur.trice en rénovation énergétique biosourcée ». Cette formation professionnelle a beaucoup de succès car elle mène à différents métiers (conseiller énergie, accompagnement à l’auto-rénovation, AMO, collaborateur d’architecte, AMOE, etc.), il n’est donc pas tout à fait exact qu’il n’y a pas de formation avec une approche « holistique » sur la rénovation de l’habitat 😉
De plus, cette formation est éligible au CPF et peut faire l’objet d’une prise en charge par les OPCO, Transition Pro etc.
Bien cordialement,
Bonjour Pagano,
Merci pour ces précisions qui méritaient d’être faites.
Plusieurs points différencient toutefois la formation d’habitologue :
– elle est spécialisée sur
le bâti ancien
et va apporter des réponses en fonction des particularités par région
– elle est totalement en ligne, une grande souplesse pour la suivre tout au long de l’année.
– l’approche thermique du bâti de Claude Lefrançois (cf son dernier livre) disrupte totalement les notions sur la thermie telles qu’elles sont enseignées aujourd’hui
– la formation ouvre à un réseau d’experts et une formation continue, nécessaire, compte tenu de l’enjeu
Il n’est pas question de dévaloriser votre formation, c’est une approche totalement différente
Bonjour,
Je suis très intéressé par cette formation, ou je dois m’adresser pour pouvoir faire cette dernière?
Par avance merci.
Cordialement.
Bonjour,
Il vous suffit de suivre le lien en fin d’article 😉 : https://formation.soigner-l-habitat.com/fondamentaux/?aff=47xhj6&cpg=dfbs4nqf
Malheureusement ce rôle ne permettra l’accès qu’à un tiers des conseils nécessaires à une rénovation énergétique efficace. L’intégrité des conseils peut déjà être fournie par un architecte. Celui-ci prend également en compte l’ergonomie des espaces, la valorisation financière du bien, l’intégration dans l’environnement urbain et naturel, et l’harmonisation esthétique. Ces facteurs étant occultés, les propriétaires recevront un service avec un rapport qualité- prix bien inférieur à ce qu’ils pourraient avoir avec un cabinet d’architecture.
J’ai la très forte impression que le rôle d’habitologue est une ubérisation de plus du métier d’architecte.
A trop prendre de raccourci, arrive-t-on vraiment à bonne destination ?
Très difficile de devoir se remettre en cause, nest-ce pas !
Le rôle de l’habitologue est de répondre justement sur des sujets sur lesquels les architectes ne sont pas formés.
D’ailleurs les principaux concernés par la formation sont justement les architectes.
Et croire qu’une rénovation énergétique efficace dépend « de l’ergonomie des espaces, la valorisation financière du bien, l’intégration dans l’environnement urbain et naturel, et l’harmonisation esthétique », est malheureusement pas du tout suffisant.
Visionnez les vidéos de Claude Lefrançois, alias Papy Claude, vous découvrirez pourquoi vos connaissances ne sont malencontreusement pas adaptées aux besoins de compétences dans l’habitat ancien.
Non, se remettre en cause n’est pas un problème pour nous.
Notre cabinet est spécialisé dans l’architecture écologique qui prend non seulement en compte la consommation énergétique, mais aussi les empreintes carbones des matériaux et des pratiques de construction.
Il semble que vous ayez lu trop rapidement mon texte. Nous ne croyons pas « qu’une rénovation énergétique efficace dépende [uniquement] de l’ergonomie des espaces, la valorisation financière du bien, l’intégration dans l’environnement urbain et naturel, et l’harmonisation esthétique » et soit suffisante en soi-même.
Mais ces aspects sont essentiels en complément notamment de la sobriété énergétique d’un bâtiment.
Souvent lorsque l’on détache un service architectural des autres, on rend la prestation intégrale moins efficace et moins efficiente.
Compléter les formations des architectes ; c’est à la fois souhaitable, inévitable et obligatoire, mais procurer ce service sans la vision architecturale globale n’est pas rendre le meilleur service aux propriétaires.
Désolé encore une fois de vous contredire, mais l’architecture écologique telle que vous la définissez ne suffit pas pour faire de la rénovation énergétique des bâtiments anciens. Il faut des compétences en thermie et dans la compatibilités de matériaux, notamment.
Je réitère donc mon affirmation que l’architecture est une notion importante, mais ne suffit absolument pas !
D’ailleurs certains points que vous abordez sont enseignés dans la formation.
Vous pouvez trouver des témoignages d’architectes ayant fait la formation sur le site des habitologues.
Ne jugez pas sans connaître le contenu.
Voyez les vidéos de Papy Claude, vous risquez de revoir vos paradigmes.
Je vais suivre vos conseils et m’y pencher. Je conviens que les formations sont fort utiles. Je suis d’accord qu’il faut des compétences en thermie et compatibilité des matériaux et autres. Nous travaillons ainsi depuis toujours.
J’ai cependant des doutes sur le rôle de conseil individualisé au propriétaire qui me semble sorti du contexte architectural.
Une solution complète est toujours plus efficace et efficiente qu’une solution partielle.
Quoi qu’il en soit, c’est mieux que rien, pour nous aider en tant que société à réduire nos empreintes carbone.
Ravie que des architectes puissent profiter de ces connaissances si ils ne les avaient pas acquises dans leur formation. Pour nous ça fait partie du job, mais ça n’est peut-être pas le cas pour tous.
Pour comprendre pourquoi ces connaissances ne peuvent pas avoir été enseignées dans la formation d’architecte, je vous conseille la lecture du dernier livre de Claude Lefrançois
Et pour en savoir plus sur ces compétences en architecture écologique, son premier livre. Un cadeau vraime utile pour Noël 🙂
Bonjour,
Mis à part la proposition de votre formation, mis à part sa qualité, mis a part les compétences de M.Claude Lefrançois, mis à part votre mission en générale que je soutiens et approuve, je trouve très réducteur voire irrespectueux et injuste votre énoncé sur google.
Habitologue : la formation la plus complète pour …
« Le rôle de l’habitologue est de répondre justement sur des sujets sur lesquels les architectes ne sont pas formés. D’ailleurs les principaux concernés par la formation sont justement les architectes. »
Faire la promotion d’une formation est louable, dire du mal des architectes en est une autre et juger du contenu de leur formation tout autant. Il y a autant d’architectes que de parcours. La comparaison est-elle nécessaire pour vous faire valoir et n’aurait-elle pas l’effet inverse?
La priorité n’est-elle pas de rassembler, de s’unir, pour avancer … sans diviser, sans compétition. A l’heure où tout s’emballe, la bienveillance serait sans doute de mise. Au plaisir et merci
Bonjour cher architecte,
Merci pour votre commentaire, mais je pense qu’il y a méprise sur mon propos.
Il n’est aucunement mon but, ni celui de Claude Lefrançois de dire du mal des architectes, bien au contraire, puisque nous pensons qu’ils sont les mieux placés pour recevoir ce complément de formation pour se positionner sur le marché de la rénovation du bâti ancien. Et TOUS, le confirment, ce qui est abordé dans cette formation n’est pas dans le cursus de base d’une école architecte !
Donc, cette formation ne vient pas en concurrence de celle d’architecte mais bien en complément.
Il existe quelques formations complémentaires d’architectes qui permettent d’aborder ces sujets, mais l’idée des habitologues est de permettre de se former tout au long de sa carrière, sur les modules qui les intéressent.
Et pour ce qui est de la « bienveillance » et du « rassemblement », c’est tout à fait l’objectif du réseau des habitologues.
Je vous invite d’ailleurs à en découvrir un peu plus sur cette formation, voir de demander des témoignages. Vous risquez d’être bien surpris.
L’architecte est l’équivalent d’un bon médecin, mais ce n’est ni un spécialiste ni un chirurgien, sinon il manque sérieusement de modestie !