Le cabinet d’architecture néerlandais Joris Verhoeven Architectuur a conçu cette maison préfabriquée moderne au cœur de la réserve naturelle Drijflanen à Tilburg, aux Pays-Bas.
Le point de départ de la conception est d’intégrer le plus possible la maison dans la nature. La position de la maison a également été choisie de manière à ce qu’elle soit cachée de la vue par le grand noisetier, tout en bénéficiant d’une vue optimale.
La maison construite sur le site en trois jours est autonome et revêtue d’une façade rustique noire en bois, lui donnant un aspect noir mat.
« La façade en bois a été traitée avec un champignon de cette couleur pour protéger les parements de façon naturelle. En cas de dommage sur le revêtement, la couche fongique se régénère » explique l’architecte.
En plus de cette finition écologique des planches de pin et ce bio-revêtement noir, la structure de la maison est également entièrement biosourcée. La construction principale est en bois avec une isolation en laine de lin. Ainsi, La maison stocke du CO2 et devient, à l’usage, à énergie positive grâce à la pompe à chaleur, aux panneaux solaires et thermiques sur son toit.
L’architecte poursuit : « Quand le champignon déteint, cela signifie qu’il a faim. Vous devez donc le nourrir avec de l’huile de lin pour protéger à nouveau le bois et retrouver l’aspect noir mat ».
L’aspect naturel du bois vieilli est accentué en journée par l’ensoleillement et amplifié par les différentes tailles des parements, donnant à la façade une impression de profondeur.
- Architecte :Joris Verhoeven Architectuur
- Entrepreneur: Cloin totaalbouw
- Structure préfabriquée : Isovlas Oisterwijk BV
Voici un aperçu de l’intérieur de la maison, en bouleau contreplaqué. Elle comporte un escalier ouvert, ainsi qu’une cuisine noir mat, une rampe d’escalier, et quelques éléments décoratifs, complémentaires avec les cadres noirs des fenêtres
Plus d’infos : Jorisverhoeven.nl
Notre avis : très belle éco-construction avec un choix de solutions et matériaux respectant une démarche écologique. On peut toutefois s’interroger sur son emplacement, probablement éloigné des réseaux, au cœur d’une rare (aux Pays Bas) biodiversité à préserver.
Crédit Photos : William van der Voort
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