Cet habitat a été conçu par Sasha Rubin avec l’aide de plusieurs personnes dans le désert du sud de la Californie aux États-Unis. Elle revalorise les techniques de la construction naturelle basée sur une philosophie qui accorde la plus grande importance à la durabilité sociale et environnementale.
Cette technique de construction naturelle consiste à intégrer nos bâtis dans leurs cadres et communautés locales avec un minimum d’effets négatifs sur les environnements locaux et distants. Elle améliore la vie de nombreuses façons. Elle nous permet de faire preuve d’un profond respect pour notre environnement immédiat et nous donne la possibilité de prendre des décisions responsables concernant les environnements éloignés.
L’objectif des architectes était d’utiliser des matériaux naturels, non toxiques, peu raffinés et fabriqués. La construction naturelle n’est pas nouvelle, mais elle est révolutionnaire. La plupart de nos grands-parents, y compris ceux d’entre nous qui viennent du nord industrialisé, pratiquaient ce matériaux. Avant l’avènement de la normalisation, de la production de masse et du transport sur de longues distances, les gens comptaient sur les matériaux disponibles localement pour loger leur famille.
Au cours du siècle dernier, l’importation de matériaux de construction a pris le pas sur la production locale, ce qui a eu des effets désastreux sur les écosystèmes, les cultures et les communautés.
Mais nous avons le choix. En échangeant le béton par de la terre et des balles de paille, en choisissant du bois d’œuvre et du bois rond produits localement plutôt que du bois d’œuvre récolté de manière non durable, et en optant pour des enduits et des peintures à base d’argile naturelle plutôt que pour des vernis, des stucs et des peintures chimiques dangereuses, nous pouvons exercer une influence sur le changement de nos économies et de nos modes de vie.
Crédit Photos : © Onnis Luque
Notre avis : l’hybrid dôme est conçu sur la technique du earthbag, solution qui permet d’utiliser n’importe quelle terre locale, contrairement aux techniques du pisé ou de la brique de terre crue (qui nécessitent un minimum d’argile dans la terre). On utilise cette technique dans de nombreux pays, notamment après des catastrophes naturelles (séismes, inondations). Elle est en effet rapide, économique et extrêmement peu impactante sur son environnement. Reste, comme dans toutes techniques de construction, un point délicat, le choix du sac. Vos commentaires sont les bienvenus pour préciser quels modèles il peut être utilisé pour limiter l’usage de produits pétro-chimiques ?
Bonjour,
Est-ce la même technique que le « super adobe » ?
@geoffrey : La earthbag est effectivement aussi appelé superadobe, sa base (sur environ un mètre) est donc la même.
Pour le reste on est plutôt sur une technique Greb, de paille porteuse.