Plébiscités par une population de plus en plus diplômée et en quête de sens, les potagers se multiplient en ville alors que les micro-fermes fleurissent à la campagne. Un mouvement qui vise une autonomie quelque peu utopique, mais qui contribue à la résilience des territoires.Le 18 avril, lors de la présentation du film à la presse, deux salles de cinéma affichaient complet. Depuis, à Paris comme en province, L’Éveil de la permaculture a enregistré 50.000 entrées. Le succès du documentaire du réalisateur Adrien Bellay montre bien l’intérêt croissant pour ce mouvement né en Australie dans les années 1970, qui s’inspire de la nature afin de réduire au minimum la consommation de ressources et de créer des microfermes visant l’autonomie vivrière et énergétique.
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Notre avis : Quelle surprise de lire un tel article aussi fourni sur le sujet dans La Tribune. Mélanger agriculture urbaine et permaculture est quelque peu maladroit, car les objectifs et techniques diffèrent complètement, mais la journaliste (Giulietta Gamberini) souligne une tendance de fonds, un retour vers une alimentation locale, dont on veut connaître la provenance. L’orientation vers l’auto-consommation, voire l’auto-suffisance est aussi une phénomène qui participe d’une réduction de notre impact sur la planète.