Vous venez d’acheter une maison qui a besoin d’amour? Votre habitation est en piètre état ou ne répond plus à vos besoins? Vous êtes devant une décision importante: démolir et repartir à neuf, ou rénover. Voici des éléments de réflexion pour faire un choix plus durable.
Le contexte d’urgence climatique
Rappelons que l’Accord de Paris fixe la limite d’élévation de température mondiale à 2 degrés.
La courbe des émissions devra donc entamer sa pente descendante dès 2020. La plupart des scientifiques du climat s’entendent à ce propos: une action immédiate est nécessaire si l’on veut ralentir les impacts induits par les changements climatiques, la fenêtre pour stabiliser et réduire les émissions de gaz à effets de serre étant presque fermée.En parallèle, de nombreuses études* démontrent que rénover un bâtiment plutôt qu’en construire un nouveau évite l’émission d’importantes quantités de carbone dans l’atmosphère. Les économies de CO2 sont même si grandes que les constructions plus écologiques telles que LEED® ou Nette Zéro ne peuvent les égaler!
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Notre avis : voici une question cruciale que tout futur ou actuel propriétaire peut se poser d’un point vue écologique : faut-il faire construire ou rénover sa ou une maison ? Et cet article répond bien au dilemme : construire est ainsi peu pertinent, sauf si c’est pour remplacer une construction non « rénovable ». L’argumentation sur le coût est plus discutable, car il faut aussi prendre en compte l’achat du bâti dans une rénovation, et la possibilité d’auto-rénover ou construire. Si les références et les éléments de réflexion sont nord-américains, tout ceci est transposable à notre pays. La question de la stratégie politique à adopter dans ce cas, est, dès lors, extrêmement pertinente …
La rénovation est discutable. Impossibilité technique pour « maison passive ». la rénovation est souvent chère pour des performances relatives. La reconstruction en démontable est une solution à étudier.
A priori c’est beaucoup plus complexe que cela car il faut prendre en compte l’ensemble de l’analyse de cycle de vie et l’investissement nécessaire dans une construction/rénovation, comme l’explique bien l’article.
Or, vous vous basez uniquement que sur la partie « consommation d’énergie » d’une habitation. Mais quels sont les moyens économiques et le bilan carbone pour parvenir à une maison passive ?
Et ce n’est pas la 1ère étude sur le sujet qui prouve qu’une rénovation laisse une empreinte carbone 2 à 3 fois importantes qu’une construction sur son cycle de vie.
Pourquoi conseille t-on de réparer plutôt qu’acheter en neuf ? Pour les mêmes raisons : écologiques et économiques !
Le plus écologique est de réutiliser des matériaux de construction sur des chantiers de démolition. Mais les pouvoirs publics n’aident pas… Personnellement j’ai quand même réussi à récupérer 6 belles poutres en chêne sur un chantier de démolition (en fait je voulais récupérer des ardoises, mais impossible… elles sont parties en mille morceaux, ainsi que beaucoup éléments récupérables, comme un magnifique escalier en chêne, toutes les huisseries, etc, etc. Tout cela pour le plus grand profit de Suez « environnement »…
Effectivement c’est une question qui est très complexe qui mérite d’être traitée rigoureusement !
J’ai l’intuition qu’une rénovation est souvent plus sobre globalement, mais je suis curieux de lire les études dont vous parlez, concernant l’empreinte carbone comparée entre la rénovation et la construction. Où peut-on trouver de telles études ?
Celle-ci par exemple, avec des éléments issus d’une étude du Cerema, était assez probante (pdf) : http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/Construire_ou_renover_-_13.pdf
Intéressant, existe-il une comparaison entre la rénovation de l’ancien et une Tiny house par exemple ?